Surveillance des cultures Des images quotidiennes avec les nanosatellites

L’imagerie par satellite est devenue quasi incontournable pour la fertilisation de précision et le pilotage high-tech des cultures. Mais les satellites ont un coût très élevé et il est quasi impossible pour un prestataire de services en imagerie d’en maintenir plusieurs en orbite, une condition sine qua non pour obtenir des images quasi en temps réel.

La démocratisation des nanosatellites, des versions miniaturisées qui ne pèsent qu’une trentaine de kilos, offre la possibilité pour un prestataire d’envoyer plusieurs modules dans l’espace. Les nanosatellites sont mis en orbite en utilisant l’espace libre dans le lanceur des satellites classiques. Le coût du lancement est ainsi fortement réduit. Avec plusieurs satellites en orbite, il est possible d’obtenir plus d’images du même point, en particulier pour les latitudes élevées.

Des images de haut de gamme

Le prestataire le plus avancé sur l’exploitation des images des nanosatellites est le californien Planet. Ses « cubes en orbite » réalisent des images multispectrales et infrarouges qui permettent de déterminer en temps réel le stress hydrique de la végétation, surveiller la santé des cultures, évaluer les besoins en fertilisation et estimer les rendements. Les capteurs des nanosatellites de Planet sont également capables d’évaluer quotidiennement l’évapotranspiration et le développement foliaire.

Pour le moment, Planet propose un essai de deux semaines aux agriculteurs intéressés par ce projet. Pendant 14 jours, ils reçoivent quotidiennement des photos de leurs parcelles, aussi bien des prises de vues sans filtre que des images multispectrales, afin d’évaluer les possibilités de la solution. Pour le moment, Planet évalue les besoins sur le marché agricole et ne possède pas d’offre d’abonnement pour ceux qui voudraient poursuivre l’expérience.

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